Cris et Ruissellement
Certaines femmes sont tombées toute petite dans Photoshop, comme Asterix dans la potion magique. Cette beauté relative s'avère vite ennuyeuse. Sur le tapis rouge, quelques glaciators fendent la petite foule, météors prêtes à tout exploser. D'autres s'attardent. A la recherche d'un photographe qui les désirerait. Tant pis, viens, on fait un selfie. Et parfois, un caractère surgit, joueur, extravagant ou hilare. La bulle de savon prend des couleurs avant d'éclater. Le défilé se tiendra dans l'ancienne bourse, mais le spectacle est là. Il n'existe que grâce à une mise en scène auto-realisatrice. Basique. Un tapis rouge donc, des barrières pour écarter le badaud, autant que pour les attirer, offrir des miettes (le ruissellement), des hommes en oreillettes, des voitures noires. Créer l'illusion de l'exclusif, susciter le désir d'en être ou pas, du papier glacé en 3D. Et donc oui, j'ai pris froid.
On peut reprendre une activité normale

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